3 questions à … Pascal LAMBEC

15/12/2022
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Pascal Lambec est le Directeur général de Transports Lambec, entreprise de transport spécialisée dans l’acheminement de produits frais alimentaires. Transports Lambec adhère à LA CHAÎNE LOGISTIQUE DU FROID depuis 2021. Il nous présente sa vision sur la profession et le travail de filière, réalisé au sein de LA CHAÎNE LOGISTIQUE DU FROID.

 

Quel est le rôle de LA CHAÎNE LOGISTIQUE DU FROID ?

 

LA CHAÎNE LOGISTIQUE DU FROID a un rôle primordial pour permettre à des acteurs plus petits comme Transports Lambec de se faire entendre au sein de la profession. Les réunions de l’association permettent de remonter les réalités du terrain afin d’améliorer le fonctionnement de nos entreprises. En tant que petits acteurs, parfois sous-traitants de plus gros acteurs de la filière, nous pouvons être pris entre le marteau et l’enclume. A LA CHAÎNE LOGISTIQUE DU FROID nous avons notre place pour partager les difficultés rencontrées et nous faire entendre. L’enjeu est la bonne transmission des décisions prises collectivement au sein de l’association à toutes les strates de décisions.

 

Quels défis de filière identifiez-vous ?

 

Le défi majeur que nous traversons collectivement depuis mars dernier, c’est la hausse du coût des matières premières. L’énergie, indispensable pour nous déplacer et pour conserver les denrées transportées, a connu une explosion de prix sans précédent. Il s’agit de maintenir nos entreprises à court terme tout en préparant la transition énergétique.

 

L’enjeu est fort, particulièrement sur les derniers kilomètres d’acheminement mais il reste difficile de se projeter et d’investir au regard du contexte instable que nous vivons et du niveau de maturité des technologies envisagées. Comment assurer un plein énergétique régulier en électricité ou en hydogène sur des trajets de longue durée ?

 

Un second poste de charge important a explosé à la faveur de l’incertitude géopolitique : la palette. Sur ce point, le modèle espagnol est inspirant. Nos collègues transporteurs espagnols ont réussi à se désengager de toute responsabilité sur le transport des palettes. La filière française pourrait-elle emprunter le même chemin ?

 

Quelle attractivité pour les métiers du transport de produits frais ?

 

J’ai moi-même été transporteur, je connais donc la réalité de ce métier de l’intérieur. Pour moi, nous devons, collectivement, clarifier les contours du métier des transporteurs. Le métier est fatiguant. Le stress peut être important pour des conducteurs après une nuit sans sommeil. Les conditions d’accueil et de déchargement des produits frais doivent être clarifiées et connues à l’avance. Cela contribuera à l’attractivité de ce beau métier.

 

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